Je me suis rendu à Hong Kong en janvier dernier, à l’invitation du Hong Kong Trade Development Council(HKTDC), à la tête de la délégation canadienne de 80 professionnels invités à participer à l’édition 2016 du forum Asian Financial Forum (AFF). Ce forum réunissait plus de 2 600 personnes venues de 39 pays et régions du monde.
Évidemment, les conversations ont porté en grande partie sur la Chine, dont les nombreux défis font l’objet de débats depuis plusieurs années, mais sont depuis quelques mois au cœur des préoccupations sur la scène internationale. De fait, l’on craint de plus en plus que les autorités chinoises, soucieuses d’instaurer de difficiles réformes tout en préservant la demande et la stabilité financière, ne provoquent une réaction en chaîne qui mettrait à mal d’autres économies et les marchés financiers mondiaux. De surcroît, le manque de transparence – adoption de politiques obscures et annonces ambiguës – a exacerbé l’incertitude éprouvée par les investisseurs internationaux. La dévaluation inattendue de sa monnaie par la Chine, qui a ébranlé les marchés financiers, en est un exemple. Enfin, le volume d’opérations sur marchandises de la Chine illustre à lui seul l’influence que conservera ce pays sur les prix des marchandises pendant de nombreuses années à venir.
Et le Canada dans tout ça? Vous trouverez ma réponse dans l’édition de février 2016 de ma Lettre du president.