L’évènement qui a attiré l’an passé beaucoup d’attention dans le secteur des valeurs mobilières a été la suite ininterrompue de démissions de sociétés spécialisées de l’OCRCVM à cause de : fusions et regroupements, cessations des activités d’exploitation, ou transitions vers des catégories d’inscription moins contraignantes, notamment celle de courtier sur le marché dispensé.
Les difficultés des petites sociétés spécialisées ont coïncidé avec l’effondrement du marché public de capital de risque, la Bourse de croissance TSX (TSXV).
Dans le dernier numéro de ma Lettre du président, j’ai décrit les difficultés auxquelles font face les petites sociétés de courtage spécialisées, les facteurs responsables du déclin de la Bourse de croissance TSX (TSXV), et les mesures que peuvent adopter la TSVX, les organismes de réglementation et les gouvernements pour renforcer la TSVX et sauvegarder le moteur de financement et de recyclage des capitaux dont profitent les petites entreprises canadiennes.
Un plan de redressement de la Bourse de croissance diversifié réussi comprenant un certain allègement du fardeau réglementaire des sociétés inscrites et des petites sociétés de courtage, des mesures pour attirer plus d’investisseurs (particulièrement les investisseurs américains) sur le marché canadien du capital de risque, une augmentation des inscriptions d’entreprises du secteur des technologies et de secteurs autres que celui des ressources naturelles, et la mise en place d’incitatifs financiers pour les sociétés inscrites à la TSXV afin de compenser les risques, relancera la TSXV. Ces mesures permettront aussi aux petites sociétés spécialisées d’offrir des services bancaires d’investissement et d’exercer des activités de négociation et placement.
Je vous invite à lire ma Lettre du président en cliquant ici.