Les ministres des Finances discuteront d’améliorations au RPC les 20 et 21 juin lors d’une rencontre qui les réunira à Vancouver. Ces discussions devraient être menées dans la perspective d’une approche globale visant à renforcer le système d’épargne-retraite au Canada. Des études pertinentes confirment que la majorité des Canadiens sont – grâce à leurs cotisations volontaires, les régimes de retraite et le régime fédéral – sur la bonne voie en matière d’épargne-retraite. Le manque à gagner à ce chapitre n’est pas généralisé au Canada; on le constate davantage chez les Canadiens à faible revenu.
Membre d’une coalition nationale de 15 associations et groupes professionnels du milieu des services financiers, l’ACCVM recommande l’élaboration d’une approche nationale et coordonnée de réforme du système de retraite au Canada. Cette approche prévoit une expansion modeste et ciblée du RPC, qui permettrait de compléter l’épargne des Canadiens à faible revenu, éliminant du coup la nécessité d’un Régime de retraite de la province de l’Ontario (RRPO) ou de toute autre initiative provinciale similaire. Une approche nationale est préférable à un ensemble de mesures provinciales qui traitent les Canadiens différemment et se traduisent par de l’inéquité et des disparités économiques, et limitent la transférabilité du régime de retraite en pleine ère de mobilité de la main-d’œuvre.
Les réformes en matière d’épargne-retraite devraient également prévoir des mesures qui amélioreront l’efficience des programmes d’épargne-retraite donnant droit à une aide fiscale, par exemple faire passer à plus de 71 ans l’âge limite de cotisation à un REER, et éliminer les règles imposant des retraits annuels minimaux des FERR, compte tenu que les Canadiens travaillent maintenant au-delà de l’âge traditionnel de la retraite.