Ma dernière Lettre du président résume les résultats annuels publiés récemment des diverses catégories de société de courtage en valeurs mobilières pour la dernière année. 2015 a été l’une des pires années au point de vue de l’augmentation des coûts, de l’évolution des bénéfices, du nombre de mises à pied et de la perte de sociétés. Les sociétés spécialisées institutionnelles et de détail ont été aux prises avec : une combinaison parfaite de conditions défavorables consistant en une mauvaise conjoncture commerciale, tant cyclique que structurelle; un besoin de nouvelles technologies; et des coûts de conformité à la réglementation qui n’en finissent plus d’augmenter. Les pressions sur les diverses branches d’activité ont provoqué des changements structurels dans le secteur – allant de la diminution de la taille des sociétés, à des fusions et acquisitions, et à des fermetures de sociétés.
L’impact important du fardeau de conformité sur les sociétés, les marchés des capitaux et les investisseurs devrait inciter les organismes de réglementation à tenir compte de toutes les conséquences lorsqu’ils adoptent des règles et réglementations.
Dans son projet d’énoncé des priorités publié récemment, la Commission des valeurs mobilières de l’Ontario (CVMO) a dressé la liste des réformes réglementaires dont l’objectif prioritaire est l’amélioration de la relation client-conseiller. Notamment, la CVMO a l’intention de publier des règles pour créer une norme « d’agir au mieux des intérêts du client ». Ces règles suivront le modèle de relation client-conseiller (MRCC) dont la conception et la mise en œuvre ont duré cinq ans. Étant donné l’impact des coûts réglementaires sur les sociétés intégrées, les sociétés spécialisées, et leurs clients, j’ai souligné dans ma lettre l’importance de conduire une analyse coûts?avantages sur ce nouveau projet de règles – avant même que les organismes de réglementation mènent les consultations prévues auprès des participants au marché – pour en évaluer l’impact potentiel sur les sociétés, les conseillers et les clients.
Des signes positifs sur les marchés des matières premières et les marchés autres que celui des ressources naturelles jettent les bases d’une reprise durable pour les petits participants au secteur des valeurs mobilières. Les petites sociétés sont mieux placées pour profiter de l’amélioration de la conjoncture. Elles ont effectué d’importantes compressions des dépenses et augmenté l’efficience de leurs activités pour accroître leur compétitivité. Elles peuvent réagir avec rapidité et souplesse lorsque de bonnes occasions se présentent sur le marché. Des règles ou réglementations inutiles qui ne s’appuient pas sur une analyse coûts?avantages nuiront à la reprise. Le pays peut difficilement se permettre de perdre d’autres sociétés spécialisées.
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