Au début du mois, j’ai assisté à la 50e édition de l’assemblée générale annuelle et de la conférence de l’International Capital Market Association. Des émetteurs, des investisseurs, des intermédiaires et des fournisseurs d’infrastructure de marché actifs sur les marchés transfrontaliers de titres à revenu fixe, de même que des spécialistes des marchés, des organismes de réglementation et des décideurs politiques, ont parlé de ce qui se passe à l’échelle internationale dans le secteur des valeurs mobilières et de ce qui s’en vient.
En Europe et ailleurs, les marchés financiers continuent à évoluer rapidement à cause des changements réglementaires, des perturbations provoquées par la technologie financière, de l’évolution démographique et de la place de plus en plus importante qu’occupe la protection de l’environnement.
Le secteur canadien suit attentivement ce qui se passe en Europe avec la mise en œuvre de la MiFID II. De l’avis général en Europe, l’amélioration de la transparence de l’information après les opérations devrait renforcer la confiance sur le marché et créer une perception de véritable liquidité. Au Canada, les ACVM ont récemment présenté une proposition pour augmenter la transparence de l’information après les opérations sur les titres de créance du gouvernement. Les développements de la réforme des indices de référence menée en Europe présentent aussi un intérêt pour les sociétés de notre secteur. Des travaux sont en cours au Canada pour mettre au point un nouvel indice de référence sans risque à terme. La transition vers de nouveaux indices de référence nécessitera une adaptation des systèmes de négociation et de gestion des risques et une adaptation des processus de post?marché.
Il y a certainement des ajustements institutionnel et structurel en cours dans le marché. Les ressources sont de plus en plus attribuées aux activités qui offrent un atout sur le plan concurrentiel, particulièrement les activités de gestion de patrimoine et de gestion de fonds dans le secteur du détail, et on a recourt à l’impartition pour se départir de certaines tâches dans les services de post-marché. Les sociétés misent aussi sur l’innovation financière et l’informatisation pour augmenter l’efficience, mieux gérer les risques et en donner plus à leurs clients.
Lisez ma plus récente Lettre du président pour en savoir plus sur ces tendances et leurs conséquences.