J’ai participé à l’émission de radio « Business In Vancouver » durant laquelle j’ai parlé des raisons pour lesquelles il y a de moins en moins de sociétés qui s’inscrivent en bourse, une tendance qui se manifeste au Canada, aux États? Unis et en Europe.
Les coûts élevés pour s’inscrire à une bourse et assumer les obligations actuelles des émetteurs assujettis (c.-à-d. les exigences s’appliquant aux informations à fournir et à la gouvernance d’entreprise) empêchent plusieurs sociétés de mobiliser des capitaux sur les marchés publics. Par ailleurs, les changements réglementaires effectués dans divers ressorts ont aidé les sociétés ouvertes à se constituer en sociétés fermées. En outre, les sociétés de financement par capitaux propres mènent plus d’activités de financement sur les marchés et plus d’activités de fusion et d’acquisition en achetant des sociétés ouvertes pour en faire des sociétés fermées. Enfin, les faibles taux d’intérêt ont réduit le coût relatif du capital, ce qui diminue le besoin de recourir aux marchés publics pour obtenir du financement.
J’ai discuté des conséquences résultant du passage à un financement privé – pour les sociétés, les investisseurs, le devenir des bourses et les organismes de réglementation. Cliquez ici pour écouter l’interview (en anglais).